Georges Kern: Rapidement. Encore une semaine avant que cela se fasse, je n’imaginais pas changer de poste. Mais le fait de pouvoir participer au capital et de devenir actionnaire a été un élément décisif dans ma prise de décision.
Was immer noch alles offen lässt...
Johann Rupert aurait été très en colère suite à votre annonce de quitter Richemont…
J’ai passé 17 années chez Richemont. J’ai eu la chance d’avoir été confronté à certaines des plus belles marques de luxe dans le monde et d’y avoir côtoyé des gens passionnés et pleins de talent, dont certains sont devenus de vrais amis. Travailler avec Johann Rupert, sans lequel nous n’aurions pas eu le succès qu’on connaît chez IWC, a aussi été une chance pour moi. C’est quelqu’un de formidable, que j’admire et respecte énormément.
Wobei das dann wieder recht klar erscheint...
Comment percevez-vous Breitling?
Je suis incroyablement surpris. Durant tout l’été, je me suis plongé dans le catalogue historique de la marque et j’ai rencontré de nombreux collectionneurs et détaillants. Les produits que j’ai découverts sont une belle source d’inspiration. Par ailleurs, j’ai pu découvrir des anecdotes étonnantes. Saviez-vous par exemple que Breitling a permis à la police suisse de dresser le premier PV de toute son histoire? Ils ont pu calculer la vitesse des voitures avec l’un de nos chronographes. Je ne sais pas s’il faut en être fier, mais cette histoire est extraordinaire… Il y a aussi tout un pan de la marque dans le cyclisme, dans la navigation, le ski, la plongée et l’automobile. La marque possède un trésor important d’histoires à raconter.
Es scheint einen Polizei Chrongraphen zu geben...
En quelques semaines, vous avez engagé à vos côtés votre ancien directeur financier chez IWC, débauché le directeur marketing d’Audemars Piguet, le directeur artistique de Chopard ou le spécialiste du numérique du site horloger Hodinkee, pour ne citer que ces exemples. Combien de personnes avez-vous engagé au total?
Dans le management, entre 20 et 30.
Da geht was ab!!
Breitling est presque absente de l’Asie… Quelle sera votre stratégie pour réinvestir ce marché?
Oui, l’Asie, c’est 50% du chiffre d’affaires de l’industrie du luxe. Je recommanderais de ne pas l’ignorer et de commencer à faire des produits qui pourraient intéresser ces clients. Cela passe entre autres par des produits plus petits et plus classiques. De tels produits nous permettront d’ailleurs de gagner une nouvelle clientèle dans les marchés établis. Comme j’ai moi-même un très petit poignet, je sais bien de quoi je parle (sourire).
Und es scheint in Zukunft kleiner und klassischer Uhren zu geben...